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La chrono keto minceur

Vous voulez mincir rapidement, durablement sans faim , ni fatigue et là où ça résiste, adoptez alors la CHRONO KETO MINCEUR, régime mis au point par le médecin nutritionniste, Claude Chauchard.
En règle général, je préconise le simple réglage alimentaire en fonction des règles de la chrono nutrition, mais j’ai constaté que certaines personnes étaient en surpoids tout en mangeant peu. 
Il y a donc des cas où ce régime peut être intéressant.
N’ayant pas de poids à perdre, j’ai juste essayé sur deux repas ce régime et me suis pesée le matin, j’avais perdu 500 g.


Avant d’en parler, il faut comprendre pourquoi on grossit.
Eh bien, au fil des ans, notre métabolisme change et notre seuil glycémique aussi, c’est à dire la capacité de glucides que l’on peut absorber chaque jour sans prendre de poids. Il est normalement d’à peu près 400 g.
Quand on consomme des glucides ou hydrates de carbones ( sucre, miel, riz, pâtes, féculents, légumineuses, fruits, alcool), on secrète de l’insuline qui est une hormone lipogénétique, une hormone de stockage et qui fait donc grossir. Tant que nos mitochondries (cellules nous permettant de fournir de l’énergie) utilisent ces glucides pour fabriquer de l’énergie, tout va bien, mais arrive un moment où le système se dérègle et n’est plus capable de faire rentrer ces glucides dans la cellule.
Donc ces glucides partent dans le courant circulatoire et le foie et les muscles vont les stocker sous forme de glucogène, afin de les utiliser dans les quelques jours, si besoin. Mais quand le foie stocke trop de glucides et arrive à saturation, il va changer ce glycogène en gras, des acides gras libres vont se regrouper pour former des adipocytes qui vont aller se mettre dans des garages à adipoctytes (ventre, fesse, bras…). L’insuline va avoir un effet verrou, pour empêcher ce gras de sortir du tissus adipeux et on rentre dans la spirale infernale, avec une prise de poids de plus en plus importante.


Comment maigrir?
La première disposition va être d’arrêter totalement les glucides, d’effondrer la ration de 90% , soit 35 à 40 g par jour, issue des végétaux. On remplace ces glucides par du bon gras (avocat, poisson gras, viandes, fromages, huiles de qualité…) ce qui va permettre de réduire l’appétit et s’il n’y a plus d’insuline on va pouvoir enfin relâcher les graisses et les utiliser. Au bout de quelques jours, le foie va fabriquer des corps cétoniques pour fabriquer le sucre nécessaire (c’est une activité métabolique, bien connue de nos ancêtres). Le gras va pouvoir sortir de nos cellules et on va commencer à perdre du poids là où il faut.


L’auteur propose aussi 3 fois par semaine le jeûne intermittent, c’est à dire deux repas par jour. Par exemple, on déjeune le matin et à midi et on saute le repas du soir. Ainsi, on met l’organisme au repos, ce qui a le double avantage de réparer les cellules endommagées et de favoriser le déstockage. On peut boire de l’eau, des tisanes ou du thé et même un jus de légume.
L’auteur conseille d’utiliser des bandes Keto pour vérifier au bout d’une semaine les corps cétoniques présents dans les urines, qui accélèrent l’amaigrissement.

Ce régime permet de perdre d’abord la graisse liée à l’insulino résistance, puis la graisse toxique qui emprisonne aussi de nombreuses toxines. La graisse thermique se perd par le sport mais on perd rarement au delà de 3 kilos, c’est bien pourquoi certaines personnes disent ne pas perdre de poids avec le sport.

Personnellement, je pense que ce régime est une bonne façon de perdre du poids mais aussi de se débarrasser de l’ appétence pour le sucre, qui est une véritable drogue et un vrai poison: il permet d’apprendre à manger autrement en apportant plus de bon gras au corps qui est une excellente source d’énergie et n’oublions pas que nos cellules sont friandes de gras et baignent dans le gras. Il faudra bien sûr une fois le poids souhaité atteint, réintroduire les glucides (riz, lentilles, pommes de terre, un fruit par jour …) petit à petit et voir quel est son seuil de tolérance afin de ne pas reprendre de poids.

Sophie Franciosi
Naturopathe Evolutive

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Hypertension artérielle et naturopathie

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C’est un mal très répandu qui affecterait pas loin de 15 millions de français, et principalement les personnes avançant en âge (qui touche 70% des plus de 80 ans). Elle serait responsable de 22 % de la mortalité en France. C’est un mal dont on ne se rend pas toujours compte, car dans certains cas, il ne se manifeste par aucun symptôme ou par des symptômes non spécifiques à la maladie comme les maux de tête, les acouphènes, les vertiges…

Il faut savoir que si l’hypertension n’est pas prise en charge, le risque d’AVC est multiplié par 5 et le risque d’insuffisance cardiaque par 6.

Qu’est ce que la tension artérielle?

C’est la pression exercée par le sang, pompé par le coeur sur les parois des artères. Quand le ventricule gauche se contracte et propulse le sang dans les artères, elle atteint son maximum , c’est ce que l’on appelle la systolique ou maxima. Dans la phase de repos du coeur, la tension baisse et atteint son minimum, c’est la diastolique ou minima. C’est pourquoi la lecture de la HTA (tension artérielle) se fait toujours à l’aide de deux chiffres. On estime que la minima, lorsqu’elle est bien équilibrée, doit être de la moitié de la maxima, plus 1. On estime que lorsque la minima dépasse 10, voir 9, elle doit être traitée. La tension artérielle est considérée comme normale jusqu’à 14/9. Pour les personnes de plus de 60 ans, on considère que l’on traite à partir de 16/9. Tout cela est modulé par différents paramètres, à savoir: l’âge, l’hérédité, les symptômes, le surpoids… Votre médecin après avoir fait différentes analyses (bilan sanguin), prises régulières de la tension en respectant certains principes, visite chez le cardiologue et l’ophtalmologue décidera la stratégie à mettre en place et dans certains cas les hypotenseurs seront nécessaires.

L’hypertension correspond à une intoxication du corps et peut être considérée comme une sonnette d’alarme qui appelle au changement de mode de vie.

Quels sont les signes à prendre en compte ?

Les vertiges, les bourdonnements d’oreille, les sensations de brouillard devant les yeux, l’engourdissement des membres, les vaisseaux qui éclatent dans le blanc de l’oeil, les hémorragies nasales.

Quels sont les facteurs de risque ?


La consommation excessive de sel et d’alcool, le tabagisme, la surcharge pondérale, la caféine, certains médicaments notamment les substances hormonales, le manque d’activité physique, le manque de vitamine D, le stress et l’hérédité. D’autres facteurs comme le diabète, le surpoids, un tour de taille trop important, trop de LDL, un excès de triglycérides et la sédentarité sont à prendre en compte.

Attention à la gelée royale qui peut faire flamber une hypertension et aussi à la réglisse.

Et plus l’artère se durcit, plus son diamètre diminue, plus la pression augmente dans celle-ci, d’où l’importance d’avoir des artères souples et non calcifiées.

Dans quel cas se complémenter ?

Les compléments alimentaires peuvent être pris en première intention dans le cas d’hypertension légère c’est à dire une tension artérielle systolique entre 14 et 16 et une diastolique entre 9 et 10 (sauf si le risque individuel du patient le justifie) ou en adjuvant d’un traitement médical si ce dernier s’ impose.

La première chose à faire est de modifier ses habitudes de vie .

C’est à dire: perte de poids si nécessaire, arrêt du tabac, diminution du sel et de l’alcool, éviction des aliments industriels et transformés, réduction des aliments sucrés, gestion du stress, prise de vit D, activité physique régulière et prise de compléments alimentaires favorisant la dilatation des vaisseaux et agissant sur le fonctionnement du système rénine-angiotensine.

Il faut savoir que les hormones hypertensives sont plus actives la matinée et plus performantes en présence de sodium, d’où l’intérêt de ne pas consommer d’aliments salés le matin mais plutôt des aliments riches en potassium, le potassium faisant baisser la tension artérielle.

Quels sont les nutriments à privilégier dans l’hypertension ?

Le potassium, à raison d’un gramme par jour, ce minéral a une action notable sur la diminution de la pression artérielle. L’alimentation peut fournir ce potassium.

On en trouve dans les bananes (2 bananes = 1G), les lentilles, la pomme de terre, la patate douce, l’avocat, l’artichaut, les poissons, les noix du brésil et autres oléagineux… Néanmoins les cellules ont besoin de magnésium pour retenir le potassium. Il faut donc avoir suffisamment de magnésium et les personnes stressées en consomment plus.

La vit D, régule l’expression du gène de la rénine, une hormone secrétée par les reins et hypertensive. Et si trop de rénine est libérée, elle provoque la libération de deux autres hormones hypertensives, l‘angiotensine et l’aldostérone. D’où l’intérêt de faire vérifier son taux de vit D et d’être plutôt en haut de l’échelle.

La vit C, selon une étude, 500 mg par jour ferait baisser la tension artérielle chez les hypertendus modérés.

Le coenzyme Q10, cet antioxydant aide à réduire la pression systolique, en augmentant le potentiel de pompage du coeur. Il a une action bénéfique sur le coeur, à la fois préventif et curatif sur les troubles cardiaques. Le Q10 nourrit nos mitochondries, centrale énergétique de nos cellules, particulièrement abondantes dans le muscle cardiaque. De plus, après 50 ans, on en fabrique beaucoup moins. La forme la plus assimilable est lubiquinol.

La vitamine K2, régule la distribution du calcium dans l’organisme, ce qui va permettre que le calcium se fixe sur les os et ne calcifie pas les artères. Notre alimentation ne nous fournit au mieux que 25% de nos besoins.

L’arginine: Il fait partie des 20 acides aminés qui constituent nos protéines. Il a une action vasodilatatrice en tant que précurseur de l’acide nitrique.

L’olivier est une plante avec une action hypotensive, il assouplit et dilate les artères. C’est une plante qui est aussi hypoglycémiante, antioxydante et qui s’oppose à la formation de plaques d’athéromes.

D’autres plantes sont aussi intéressantes comme:

Le pissenlit est intéressant par son action diurétique et sa richesse en potassium.

L’aubépine apporte plus de sang tout en réduisant l’hypertension. Et elle apporte une protection contre les effets négatifs de l’hypertension.

L’ail est hypotenseur, anti-athérogénique (plaques d’athéromes), anti-hyperlipidémique et anti-thrombotique.

L’Achille millefeuille fait baisser la pression diastolique. Et elle a une action favorable sur les troubles cardiaques liés à l’hypertension.

Le gui, connu depuis l’antiquité pour ces effets vasodilatateurs. On doit utiliser le gui européen.

D’après des études récentes, un jus de betterave par jour ferait baisser la tension. Elle contient de fortes quantités de nitrate inorganique. Dans le corps humain, le nitrate inorganique est converti en oxyde nitrique, qui permet la relaxation et la dilatation des vaisseaux sanguins.our conclure

Conclusion

L’alimentation est primordiale.

Elle doit être riche en antioxydants qui vont avoir un impact sur la qualité des artères et qui empêcheront l’oxydation du cholestérol et la formation de plaques d’athérome (elles se forment souvent doucement de nombreuses années avant l’apparition d’autres symptômes).

La meilleure stratégie est d’adopter la diète méditerranéenne avec beaucoup de légumes de saison, quelques fruits, des herbes aromatiques, des épices, des oléagineux, des poissons, des viandes plutôt maigres, des bons gras à savoir de l’huile d’olive et des omégas 3 qui réduisent l’inflammation contrairement aux omégas 6 qui en trop grande quantité sont pro inflammatoires. Les acides gras oméga 3 riches en EPA et DHA améliorent la fluidité des membranes cellulaires, ce qui a une action très bénéfique et contribue au maintien d’une tension artérielle normale. Très peu de sucre et des aliments à IG (indice glycémique) bas, car dans l’alimentation moderne ce sont plutôt les sucres qui sont responsables de l’augmentation des triglycérides. Car sous l’effet de l’insuline le foie évacue l’excédent de glucose en le transformant en triglycérides.

Une activité physique régulière est aussi très importante. 

Et dans certains cas la prise de compléments alimentaires ciblés.

Sophie Franciosi

Naturopathe Evolutive

L’immuno-nutrition ou Alimentation personnalisée

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Aujourd’hui quand on s’intéresse de près à la nutrition, on en arrive à s’y perdre entre les slogans des nutritionnistes, des médias et ce que l’on peut lire dans les revues spécialisées ou entendre dans les émissions de télévision. 

On vous dit par exemple : “Les produits laitiers sont nos amis pour la vie” ou “manger de tout, varié et équilibré” et par ailleurs les naturopathes dont je fais partie qui viennent rajouter leurs grains de sel et qui vous disent “ Eviter les produits laitiers, le gluten…” et certains beaucoup plus extrémistes qui vous conseillent de remplacer les protéines animales par des végétales.

Il devient alors difficile de s’y retrouver et de se régaler en toute bonne conscience.

Cependant si la schizophrénie alimentaire vous guette, il existe une nouvelle voie à explorer dont je vais vous parler. Elle consiste à connaître nos faiblesses et à ajuster notre alimentation en conséquence

Je m’explique : Il s’agit de connaître nosintolérances alimentaires, à ne pas confondre avec les allergies. Une fois que les aliments nocifs pour notre organisme ont été repérés, il suffit de les éviter et de réparer les dégats installés.

Aujourd’hui la nutrition classique part du principe qu’il faut manger varié et équilibré et un peu de tout, pas trop gras, pas trop sucré, peu d’alcool, éviter le tabac, faire du sport, bien s’hydrater.

Effectivement ces conseils à l’échelle de la planète amélioreront grandement la santé de la population et permettront de diminuer l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, la tension artérielle, ce qui est déjà très bien. Et si le monde adoptait déjà ces principes, ce serait une grande avancée. Mais si l’on veut affiner et comprendre pourquoi certaines personnes qui mangent en suivant ces recommendations ont quand même des problèmes de santé, il faut prendre alors en considération une autre donnée très importante, celle de la tolérance. Il y a des personnes qui ne tolèrent pas le gluten, mais pour certains c’est le blanc d’oeuf, pour d’autres les amandes, ou le kiwi ou encore l’ananas…

Pour cela il faut faire un test alimentaire qui est le test des intolérances alimentaires. 

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Ces tests permettent de savoir pour chaque individu les aliments que leur système immunitairerejette, donc ne tolère pas, en fabricant des anticorps appelés IgG spécifiques contre chacun des aliments. Il s’avère que lorsque les personnes excluent de leur alimentation ces aliments déclencheurs d’IgG, ils se trouvent très vite soulagés de leurs symptòmes, ce qui est la preuve qu’ils ne peuvent pas manger de tout, même varié et équilibré.

Ce qui veut donc dire que manger de tout, sans discernement, est dans certains cas préjudiciable sur le plan individuel, il n’y a pas de bons ou mauvais aliments pour tout le monde, il y a des bons et mauvais aliments pour chaque individu.

Il faut donc manger varié et équilibré mais aussi avoir une alimentation personnalisée.

Prenons l’exemple de l’amande, si on s’attache seulement à ses qualités nutritionnelles (ce qui est le cas de la nutrition classique), elle est riche en vitamines du groupe B, en zinc, en fer, en cuivre, potassium, phosphore et en acides gras mono et poly-insaturés. C’est donc un aliment idéal largement plébiscité par les diététiciens et nutritionnistes et je ne vous cache pas que j’ai tendance à en manger beaucoup. Mais au regard des tests, l’amande est très souvent intolérée et responsable de pathologies. C’est donc l’individu qui est au centre de l’immuno-nutrition et non l’aliment.

Les intolérances alimentaires sont classées dans ce que l’on appelle les allergies de type 3 à différencier des allergies de type 1, à IgE. Ce sont des allergies retardées et qui se manifestent dans certains cas sans que l’on s’en rende compte, car elles créent une inflammation chronique des muqueuses intestinales, à l’origine de l’hyper perméabilitéet nous développons donc un terrain inflammatoire chronique, parce que l’aliment, par ses composants protéiniques, devient un antigène qui attaque nos cellules de défense immunitaire. Cela entraîne à long terme une dérégulation du microbiote intestinal et c’est la porte ouverte aux maladies auto-immunes.

Une fois le test effectué , on évince les aliments pour lesquelles on est hautement intolérent et en parrallèle , on cicatrise et répare la muqueuse intestinale et on détoxique le foie.

Sophie Franciosi / Naturopathie Evolutive

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Alimentation et chrononutrition

La Chrononutrition a été mise au point par le docteur Delabos et les mécanismes biologiques ont été expliqué par le professeur Jean-Robert Rapin.

Qu’est ce que la chrononutrition?

C’est une nutrition adaptée à notre horloge biologique, c’est à dire que l’on apporte à l’organisme les nutriments dont il va avoir besoin au bon moment.

En fait ce n’est pas un régime , mais un rééquilibrage alimentaire pour être au top, tant physiquement qu’intellectuellement.

Quels sont ces principes?

Notre organisme est régulé par des cycles saisonniers, mais aussi journaliers. Nous avons de nombreuses hormones, qui on le sait aujourd’hui agissent à certaines heures et pas à d’autres. Il en est de même pour nos enzymes digestives qui vont donc permettre en fonction du moment de la journée de digérer ou non certains aliments.

A 7h30 du matin, notre corps arrête de secréter de la mélatonine (hormone du sommeil). A ce moment de la journée, normalement un neurotransmetteur appelé dopamine est sécrété, il nous permet de bien démarrer la journée, de prendre des décisions, bref d’être motivé. 

Elle est aussi associée à la notion de plaisir. Pour fabriquer cette dopamine, nous avons besoin d’un acide aminé, la tyrosine, et cette tyrosine se trouve dans les protéines et notamment dans les fromages. Parallèlement le matin, nous avons des enzymes digestives, appelés lipases qui nous permettent de digérer de façon optimale les aliments riches en graisses de préférence insaturées. Mais un peu de graisse saturée comme le beurre le matin est très bien tolérée : je rappelle qu’un petit pourcentage de graisse saturée est nécéssaire, au moins pour se reproduire.

Par conséquent le petit déjeuner le plus favorable à la santé serait :

Des protéines (oeufs, jambon, fromage…) et un glucide à index glycérique bas associé à un peu de matière grasse.

Le petit déjeuner à la française, constitué essentiellement de glucides rapides, est déconseillé. En effet, il entraÎne une montée d’insuline qui provoque dans les heures qui suivent une hypoglycémie réactionnelle et qui au fil des ans prépare un terrain favorable à un diabète de type 2. De plus, le cerveau est mal nourri et ne peut fonctionner de façon optimale, car je rappelle que nos cellules cervicales baignent dans un liquide constitué de lipides.

Vers 12 ou 13 h, nous avons besoin d’un vrai repas avec toujours des protéines, des fibres (légumes verts), d’une portion de féculent et de bonnes graisses non cuites (huile d’olive, colza…). Il est préférable de ne pas mélanger protéines animales et fromage, car cette combinaison nuit à la digestion.

Vers 16 h, 17 h, le corps a besoin d’un petit coup de pouce que l’on apportera sous forme de fruits frais, c’est un moment où l’on peut consommer deux carrés de chocolat de préférence noir et quelques oléagineux (noix, amandes, noisettes…). Ce peu de sucre permettra de commencer à fabriquer un acide aminé apporté seulement par l’alimentation, le tryptophane qui facilitera l’endormissement. Le tryptophane est le précurseur d’un neurotransmetteur, la sérotonine qui permet de fabriquer la mélatonine vers 21h. La mélatonine est une hormone qui régule le rythme du sommeil.

Le soir le repas sera léger, avec des aliments facilement assimilables. Il faudra peu de lipides car on ne les métabolise plus, et peu de glucides car ils se transformeraient en graisse pendant la nuit. 

Je rappelle que l’on ne maigrit pas la journée, mais la nuit, d’où l’importance de peu de glucides le soir.

On consommera des fibres, du poisson, des fruits de mer, un peu de blanc de poulet ou quelques légumineuses en veillant aux associations, afin d’avoir tous les acides aminés nécessaires. Les poissons gras seront les bienvenus car la nuit le cerveau au repos a besoin de ces acides gras, oméga 3 qui pénètrent les membranes cellulaires. Ainsi, on dormira mieux et on aura aussi une action sur le stress grâce à ces omégas 3.

Manger trop tard n’est pas conseillé, désolé pour nos amis espagnols… 22 h30 marque l’arrêt de l’activité de l’intestin, nous ne fabriquons plus de sucs digestifs.

Pour finir, je rappelle que nous sommes ce que nous mangeons, respirons et pensons.

Adapter globalement ce type d’alimentation permet dans la majorité des cas de perdre les kilos superflus , mais de surtout garder ligne et santé.

Maintenant de nombreux autres facteurs entrent aussi en jeu : âge, constitution, activité sportive intense ou non. En fonction de ces différents critères, le praticien de santé adaptera au mieux en individualisant le régime alimentaire et bien sûr deux fois par semaine, il pourra y avoir des fenêtres permettant de s’offrir certains plaisirs gustatifs.

Sophie Franciosi

Naturopathie Evolutive

Comment vaincre l’allergie saisonnière ?

L’allergie saisonnière n’est pas une fatalité que l’on doit subir chaque année.

Elle arrive au moment du printemps avec l’arrivée massive des pollens.

Elle se manifeste par des éternuements, un écoulement nasal, voire le nez complétement bouché, des démangeaisons, des yeux rouges et larmoyants, et pour certains, de l’asthme ; et je ne parle pas des maux de tête.

On pense qu’aujourd’hui 30% de la population est touchée, et que dans les années à venir on atteindra 50%. En fait de plus en plus de personnes sont allergiques et cela ne fait que croître. Pourtant les arbres ont toujours existé et la saison des pollens aussi. Mais aujourd’hui il y a plus de pollution dans l’air extérieur et aussi dans celui de nos maisons, plus d’agresseurs chimiques qui crèent un terrain favorable à l’allergie. De plus, avec les changements climatiques, la durée de la saison des pollens augmente.

On appelle cette allergie « le rhume des foin ».

Les pollens sont des grains microscopiques produits par les étamines des plantes à fleur. Ces grains de pollen sont transportés par le vent. C’est de février à septembre que les rhinites saisonnières peuvent nous affecter.

Heureusement tous les pollens ne sont pas allergisants et nous ne sommes pas tous sensibles. Mais certaines personnes ne disposent pas d’anticorps protecteurs et ont des immunoglobulines E qui les sensibilisent.

Le climat a aussi un impact car si le temps est sec et sans pluie, les allergies sont beaucoup plus fortes, tandis que la pluie nettoie l’air des pollens en suspension. C’est pourquoi quand je vivais à Madrid, où le climat est très sec, beaucoup de personnes étaient affectées.

Ce qui est très important, c’est qu’il faut traiter préventivement, idéalement deux mois avant, car une fois l’allergie installée et les muqueuses congestionnées, on ne peut plus faire grand chose, si ce n’est d’avoir recours aux antihistaminiques, dont les corticoïdes.

Qu’en est-il des traitements naturels ?

Il existe plusieurs pistes pour soigner les terrains allergiques. Et il est bien de combiner deux ou trois remèdes.

Manganèse Cobalt sont les oligoéléments de l’allergie, on peut prendre chaque matin, une ampoule Oligosol sous la langue.

Le desmodium, plante pour le foie a aussi un tropissme anti-allergique. De plus toutes les allergies ont un rapport avec le foie. Donc le traiter ne fera que du bien.

Les oeufs de caille donnent aussi d’excellents résultats, il faut les prendre en gélules car il est nécessaire d’en prendre une certaine quantité, ce qui demanderait d’en ingurgiter beaucoup.

La qualité de notre mucus intestinal a aussi un impact sur notre microbiote mais aussi sur l’allergie, donc une cure d’un acide aminé essentiel ayant un rôle majeur dans sa production : la thréonine est recommandée. On peut en trouver chez Bionutrics sous le nom de Fucodyne.

En homéopathie, il existe trois médicaments qui peuvent aider :

  • Poumon Histamine 15 ch, 3 granules par jour en une prise
  • Pollens 9 ch, 3 granules, matin et soir
  • Apis Mellafica 9 ch, 3 granules, 3 fois par jour

Et en fonction des symptômes , on peut rajouter d’autres remèdes :

  • Alium Cepa 5 ch, si les écoulements sont clairs
  • Euphrasia 5 ch, pour les yeux qui pleurent
  • Kalium Bichromicum 5 ch, si les écoulements virent au jaune

Si l’on connaît le pollen responsable, on peut ausi demander à une pharmacie homéopathique de faire un tube du pollen en question en dilution 5 ch.

Il existe aussi des complexes homéopathiques efficaces comme Homéodose 8 ou Rhinallergy… Demandez conseil à votre pharmacien.

En gemmothérapie (c’est à dire la thérapie des bourgeons), le cassis bourgeon a une action sur l’allergie. Certains laboratoires ont d’ailleurs des complexes regroupant plusieurs bourgeons ; par exemple Herbolistique a un complexe : Gemmoaller avec du cassis, du romarin et de la viorne.

Voici donc quelques pistes pour vous aider à renforcer votre terrain et ainsi vous permettre de traverser cette période sans souci et de pouvoir enfin profiter du printemps.

Sophie Franciosi

Praticienne en Naturopathie Evolutive

Pourquoi les bons acides gras sont essentiels à notre santé ?

Saturé, insaturé, polyinsaturé
Acides gras et santé

Certains acides gras sont bons pour la santé

Longtemps diabolisées et accusées de faire grossir et de faire monter le cholestérol, les graisses sont indispensables à l’organisme. Les personnes soucieuses de leur poids se sont tournées vers des produits allégés mais souvent à indice glycémique haut et ces produits ne les rassasiaient pas et au final augmentaient leur faim. Ces personnes se créaient inévitablement des déséquilibres et ne perdaient pas de poids pour autant. Mais il est difficile de sortir des injonctions du marketing et du martèlement médiatique. Au passage, les graisses sont effectivement riches en calories, mais il en faut peu pour ne plus avoir faim et elles sont un composant majeur de l’énergie du corps .

Importance du choix des acides gras

L’important est de savoir choisir ses corps gras, car notre corps a besoin de bonnes graisses qu’il va utiliser pour nourrir les cellules de notre cerveau qui baignent dans un liquide gras et qui sont constituées de phospholipides, ainsi que toutes les membranes des cellules du corps, notamment celles de notre peau. D’ailleurs les personnes ayant la peau sèche sont en général carencées en bons acides gras. Nos hormones et nos enzymes dépendent aussi des acides gras dits “essentiels” appelés AGE et ils nous permettent de trouver un équilibre physiologique. Notre coeur en a aussi besoin pour bien fonctionner. Et les acides gras véhiculent les vitamines dites liposolubles (D, K, A, E). Ces bonnes graisses vont aussi avoir un effet anti-inflammatoire.

Nous allons donc voir les graisses favorables à notre santé et voir aussi celles qu’il faut éradiquer car défavorables et pro-inflammatoires.

Les acides gras linoléiques et alpha-linoléiques doivent être apportés par l’alimentation car nous ne savons pas les synthétiser. Il faut savoir qu’ils sont très sensibles à la chaleur et qu’il faut donc acheter toujours des huiles Bio de première pression à froid, en bouteille en verre et non des huiles raffinées, dont l’extraction à chaud a détruit les vitamines et qui en plus ont été traitées avec des solvants chimiques dérivés du pétrole. Attention aux margarines qui ont été hydrogénées donc mauvaises pour la santé, mieux vaut un peu de beurre frais.

Danger des gras Trans

Il faudra éviter les gras Trans, qui sont en fait les gras hydrogénés qui sont pro-inflammatoires. Il faut savoir qu’on les retrouve quasiment dans tous les produits de la grande distribution: plats préparés, biscuits, chips, viennoiseries, charcuterie… Ces huiles, en plus de l’inflammation provoquent le dépot de cholestérol sur les artères.

Toutes les graisses qu’elles soient saturées, insaturées ou poly insaturées sont essentielles à une bonne santé.

Ce qui est néfaste, c’est le déséquilibre, trop de graisses saturées et trop d’oméga 6.

Bon équilibre oméga 3, oméga 6…

Il faut savoir qu’idéalement nous devrions consommer 1 part d’oméga 3 pour 2 à 3 parts d‘oméga 6 maximum, malheureusement aujourd’hui la consommation d‘oméga 6 est beaucoup trop importante, ce qui provoque et entretient l’inflammation.

Un état inflammatoire au long cours n’est jamais bon car il nous fait produire beaucoup plus de radicaux libres et ainsi nous vieillissons plus vite.

Parmi les huiles riches en oméga 3 , on trouve l’huile de colza, de chanvre, de cameline et de lin.

L’huile d’olive est très bénéfique pour la santé et est riche en oméga 9, elle fait partie des graisses mono-insaturées, elle peut être chauffée.

Penser aussi aux avocats riches en bons acides gras, aux oléagineux et aux poissons gras: (sardines, anchois, maqueraux, harengs, saumon, thon). Cependant orientez vous vers les petits poissons car les métaux lourds se retrouvent surtout chez les gros poissons carnivores, en fin de chaîne alimentaire comme le saumon et le thon.

Les oméga 3 d’origine animale (EPA et DHA) se trouvent dans les poissons gras, mais aussi dans des viandes d’animaux nourris à l’herbe et aux graines de lin, source d’oméga 3. Ils sont les plus performants pour nous protéger de l’inflammation, protéger notre cerveau et nous aider à être moins sensible au stress.

En ce qui concerne les graisses saturées naturelles et non transformées, elles ont aussi leur importance, si consommées en quantité raisonnable. Elles protègent des maladies cardio-vasculaire et réduisent le cholestérol. Et elles sont nécessaires à la reproduction.

Côté végétal, l’huile de coco a de nombreuses vertus et peut être chauffée et côté animal, un peu de beurre frais et des viandes de qualité peuvent faire partie du régime alimentaire. Tout est une question de mesure.

Récapitulons les informations sur les acides gras

  • Consommer des aliments pas trop transformés et naturels.
  • Prenez des huiles bio, de première pression à froid et en bouteille de verre
  • Manger 3 fois par semaine des petits poissons gras, pêchés en mer ou bio
  • Consommer des graines de lin, de chanvre, de chia et des oléagineux.
  • Pour vos salades mélangez huile d’olive et une huile riche en oméga 3 (colza)
  • Ne chauffez pas l’huile d’olive au delà de 180º, au dessus utiliser l’ huile de coco, ou la graisse de canard ou de porc.
  • Garder les huiles poly-insaturées comme le lin, colza, chanvre au réfrigirateur et à l’abri de la lumière.

oméga 3 polyinsaturé
Oméga 3: un anti-inflammatoire naturel

Sophie Franciosi – Thérapeute en Naturopathie Evolutive

Une année en pleine forme physique et mentale

Chaque année au moment du passage d’une année à l’autre, nombreux d’entres-nous se fixent des objectifs, mais beaucoup les oublient assez vite et se laissent rattraper par les anciennes habitudes qui pourtant ne leur conviennent plus.

Il ne suffit pas de se fixer des objectifs, mais il est nécessaire de mettre en place des stratégies qui vont permettre de les réaliser. Mettre en place des actions concrètes est un engagement envers soi-même et sans actions concrètes il ne peut y avoir de changements.

La première chose à faire est donc d’accepter le changement afin d’obtenir plus de bien-être et de ne plus subir le quotidien seulement dirigé par de mauvaises habitudes.

La transformation de nos habitudes de vie va agir en faveur de notre santé, de notre vitalité et de notre joie de vivre. On se rendra vite compte que l’impact physique aura une action sur notre psychologie, car notre corps est un tout où physique et mental interagissent en permanence. On ne peut les dissocier.

Quels sont les conseils que je peux vous donner et qui suis-je pour vous donner des conseils?

Je suis praticienne en naturopathie évolutive, c’est à dire une naturopathie qui part du principe que nos émotions agissent sur le fonctionnement de notre corps et que l’on ne peut les ignorer si l’on veut aller vers un bien- être total et un état de santé optimal. Moi aussi je suis amenée à me fixer des objectifs, les miens ne touchent plus l’alimentation et la pratique sportive, car aujourd’hui ces deux principes font partie intégrante de ma vie et sont devenus naturels, mais le travail sur mes émotions, mes blocages, ma façon de penser fait partie des points que je veux faire évoluer afin d’avancer dans mes activités professionnelles et dans ma vie, Je suis donc aussi amenée à mettre en place des stratégies jour après jour pour les atteindre.

Tout d’abord, apprenez à être bienveillant envers vous-même et cela au quotidien. Nourrissez vous de pensées positives, car nos pensées créent notre présent.

Adoptez une bonne hygiène de vie avec une alimentation équilibrée et de qualité, si possible bio. Allez vers des produits naturels et non transformés. Rappelez vos que l’on mange pour soi et non contre-soi.

Introduisez la notion de modération, car on sait que trop manger fatigue notre organisme et nous sommes ensuite beaucoup moins performants. Il ne s’agit pas de se priver systématiquement de tout mais de se rappeler que les excès ne peuvent être qu’ occasionnels : “Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger.”

Eviter les aliments à index glycémique haut car le sucre est un tueur en série, je n’exagère pas . C’est une drogue qui crée des addictions et qui est responsable de nombreux problèmes de santé. Le sucre, en plus accèlère le vieillissement de vos cellules .

Consommer des super aliments comme le chou, les brocolis, le radis noir, l’artichaut, le gingembre, la cannelle, le poisson, les algues, les graines germées, la spiruline….

Tentez le jeune intermittant, il consite à jeuner pendant 16 heures consécutives , on laisse le système digestif se reposer, ainsi les organes et l’organisme peuvent se concentrer sur la régénération. Le corps puise alors dans ses réserves de graisse. Si cela vous semble difficile, optez pour une journée de soupe de légumes. Cela permet de nettoyer le corps et de retrouver rapidement un regain d’énergie. On sait aujourd’hui qu’après 14 h de jeûne, le sucre, le cholestérol et la pression artérielle baissent et on ressent un regain d’énergie. De plus le jeûne améliore les performances intellectuelles.

Hydratez-vous et buvez de l’eau, des tisanes et du thé vert. N’attendez pas d’avoir soif pour boire. Un manque d’hydratation peut provoquer de nombreux troubles: fatigues, migraines, faiblesse musculaire. Boire un grand verre d’eau avant un repas va aussi diminuer la sensation de faim et permettre de manger moins.

Aidez vous avec des plantes adaptogènes qui vont aider le corps à mieux s’adapter au stress physique et émotionnel. Elles ont une action anti-fatigue et permettent une meilleure concentration. Pensez au rhodiola, à l’astragale, au cordyceps, au mucana… Et pensez aux fleurs de Bach pour équilibrer vos émotions.

Dormez plus et mieux, durant l’hiver, notre corps a besoin de plus de sommeil. Oubliez donc les écrans, mettez vos portables en mode avion et vaporisez des huiles essentielles relaxantes sur votre oreiller comme la mandarine, le néroli, la camomille ou de la lavande. On peut aussi mettre quelques gouttes d’une de ces huiles essentielles sur le plexus.

Et faites de l’exercise physique au mois 5 jours sur 7. Bougez, marchez, nagez…. Rien de tel que l’activité physique pour mettre le mental au repos et se recharger. Le sport apporte un équilibre et favorise notre potentiel d’auto-réparation, quand il est fait de façon modérée et adapté à chacun. Et plus on avance en âge, plus il est important de pratiquer une activité physique adaptée.

Prenez soin de votre santé et de vous, développer des pensées positives et soyez attentifs aux petits bonheurs, à tous les petits moments positifs de la journée. On sait aujourd’hui que notre mode de vie est plus important que nos gènes, c’est ce qu’on appelle l’épigénétique. Rappelez-vous que l’on est créateur et acteur de notre vie.

Je vous souhaite donc une très belle année 2019.

Sophie Franciosi Praticienne en Naturopathie Evolutive

Conseils pour bien vivre sa ménopause

Lors de mon dernier séjour à Madrid, j’ai revu beaucoup d’amies et certaines démarrent ou sont en plein dans la période de la ménopause. J’ai senti beaucoup de préoccupations et un manque d’information sur ce que l’on peut faire pour soulager certains troubles durant cette période. 

Cet article n’a pas pour but de tout passer en revue mais de vous donnez des pistes qui pourront vous aider à vous sentir mieux. En cas de troubles multiples, les conseils d’un thérapeute sont irremplaçables , mais dans certains cas, on peut essayer de régler certains problèmes seuls.

C’est pourquoi j’ai décidé de faire un petit article avec des conseils pour passer au mieux cette phase de changement hormonal qui n’est pas sans entraîner des boulversements psychiques et émotionnels.

Déjà le premier point que je voudrais aborder est que chaque femme est différente et vivra cette période différement. Il y a des personnes qui auront beaucoup de troubles et d’autres qui s’en rendront à peine compte. Je pense qu’ il y a certainement une partie hériditaire et qu’il est intéressant de demander à sa propre mère comment s’est passée pour elle cette période, mais je pense aussi que notre hygiène de vie durant les années précédant la ménopause a aussi un impact sur son déroulement.

Déjà définissons la ménopause: Elle correspond à l’arrêt du fonctionnement des ovaires. 

Elle survient généralement autour de la cinquantaine et on peut la diviser en 3 phases : 

la pré-ménopause, la ménopause et la post ménopause.

La phase 1 dure entre 3 et 4 ans et se manifeste par des menstruations irrégulières, conséquences d’une ovulation plus laborieuse, induisant un déficit en progestérone. Ce déséquilibre entre progestérone et oestrogènes peut entrainer des troubles comme le gonflement des seins, de l’abdomen et une prise de poids. 

Puis la phase 2   commence : le taux d’oestrogènes chute aussi entraînant progressivement l’arrêt des règles. C’est certainement la période la plus difficile à vivre,  avec,  pour certaines, les bouffées de chaleur, une perturbation du sommeil, des troubles de l’humeur, une sècheresse vaginale et par conséquent une baisse de la libido. 

Puis arrive la dernière phase, la phase 3 qui accompagne la femme jusqu’à la fin de sa vie, la post-ménopause. 

Déjà mon premier conseil est d’avoir une alimentation optimale avec un apport suffisant en protéines et une activité physique régulière

On surveillera aussi l‘équilibre acido-basique  car un terrain acide favorisera la déminéralisation.

Pourquoi ? 

L’effet protecteur des oestrogènes disparaît chez la femme ménopausée exposant son ossature à une importante diminution du taux de calcium. Bien sûr ce problème ne se fait pas sentir les premières années, mais il faut anticiper pour ne pas avoir de problèmes dans les futures années.

Néanmoins chez certaines femmes, les cellules adipeuses fourniront assez d’oestrogènes pour éviter les problèmes liés à ce manque.

Durant cette période les cellules ostéoblastes qui construisent l’os vont être moins efficaces et les ostéoclastes, cellules qui détruisent l’os vont avoir une action plus importante (cause hormonale), mais pas d’affolement si l’on respecte certains points, on peut garder un système osseux optimal. 

Que faire?

Il faut avoir une activité physique régulière et un apport suffisant en protéines ainsi la trame osseuse permettra que le calcium se fixe. L’os est comparable à un mur de pierre et ces pierres ont besoin de mortier pour les maintenir en place. Or, les minéraux phosphates de calcium et carbonates de calcium sont fixés sur une trame protéique, le tissu osseux et ces minéraux ne fuient que si la trame protéique disparaît ou s’altère et cette alterration est due essentiellement à la carence d’exercice physique (un os non sollicité dégénère) et à la carence en protéines.

L’apport de vit D sera obligatoire et la femme devra prendre de la vitamine D quotidiennement, 4000 UI par jour est la dose préconisée. 

Revenons à la période de la pré ménopause, il faudra privilégier des plantes phytoprogestatives.

On pourra par exemple alterner l’alchemille  en tisane et la salsepareille (les racines)

Alchemille : 20 à 30 g de feuille par litre, 3 tasses par jours en dehors des repas

Salsepareille : 50 à 60 g de racine dans 1 litre d’eau froide. Porter à ébullition, couvrez et laisser frémir durant 10 minutes. Buvez le liquide obtenu en 3 fois en dehors des repas.

Il existe aussi de nombreux compléments alimentairesintéressants pour aider à traverser cette période.

Ensuite quand la ménopause s’installe,arrivent chez beaucoup de femmes  les bouffées de chaleur. 

Pourquoi les bouffées de chaleur?

Si l’ovaire est au repos, l’hypophyse continue à travailler et elle secrète toujours la FSH. Mais cette FSH n’est plus captée par l’ovaire. Elle circule alors librement dans le sang et provoque la dilatation des vaisseaux sanguins, les bouffées de chaleur.

L’intensité sera aussi variable en fonction des personnes.

Que faire?

La sauge est intéresante soit en HE ( huile essentielle) quelques gouttes sur les poignets au coucher ou 20 g de feuilles en infusion, une tasse après chaque repas et une tasse avant le coucher, faire en cure mais ne pas dépasser 3 semaines et je rappelle, jamais en cas de cancer hormono -dépendant .

Il existe de nombreuses plantes oestrogènes-like comme la sauge, le trèfle rouge, le houblon, la luzerne. Elles pourront être utilisées sauf en cas de cancer hormono-dépendant, même si le cancer a été soigné.

Trèfle rouge et luzerne sont aussi des plantes oestrogéniques , on peut les combiner et les prendre en infusion.

On peut choisir ces plantes en gélules ou opter pour des compléments alimentaires comme Salvitum du laboratoire le Stum, 2 comprimés le soir au coucher.

Autrement le cimifuga est une plante qui peut être utilisée sur de longues périodes sans aucun effet secondaire : 1 à 2 gélules par jour. Le cimifuga améliore aussi l’équilibre nerveux et le sommeil.

On peut essayer :

l’organothérapie : FSH 15+18=30 CH , 10 gttes au coucher tous les deux jours..

 l’homéopathie : lachesis: une dose par semaine et sanguinaria 5 granules, 3 fois par jour.

Baisse de la libido

Prendre des plantes stimulantescomme le tribulus terrestris ( riche en phytohormones, cette plante a une ation sur la libido), du ginseng rouge, du gingembre et de la sarriette et du zinc. 

Des mélanges d’huiles essentiellescomme le mélange suivant : 5 gouttes d’ylang- ylang, 5 gouttes de santal et 5 gouttes de mandarine dans 1 cuillère à soupe d’ huile végétale de macadamia ou autre, masser le ventre et le bas du dos.

Pour la sècheresse vaginale, des ovules d’huile d’onagre : un ovule le soir au coucher.

On peut aussi associer la gemmothérapie, 10 gouttes de bourgeon d’ airelle et 10 gouttes de jeunes pousses de framboisier à prendre dans un peu d’eau. Ces bourgeons ont une action sur la sécheresse vaginale mais aussi une action globale sur le système hormonal.

Pour la peau qui perd en fermeté 

De la silice organique: 1 cuillère à soupe le matin , au moins, 3 mois

De l’huile de bourrache :  3 capsules le matin

Je conseille aussi dès 50 ans, 1 gélule par jour d‘ubiquinol (coenzyme Q10), car on n’en produit plus suffisamment et il va jouer sur le fonctionnement de nos mytochondries (centrales énergétiques cellulaires) et relancer notre énergie. Donc, on sera plus en forme, on récupèrera mieux lors de l’exercice physique et il protègera le coeur.

J’espère que ces conseils vous aideront à trouver des solutions naturelles qui sont toujours préférables au traitement hormonaux.

Sophie Franciosi

Praticienne en Naturopathie Evolutive


Apprendre à gérer la fièvre


La fièvre, est un sytème de défense de l’organisme qui aide à vaincre les microbes. Faire facilement de la fièvre est donc la manifestation d’une bonne vigueur du système immunitaire.

La fièvre nous aide à combattre la maladie et l’idéal n’est pas de la faire tomber à tout prix mais de l’accompagner par différents moyens dont je vous parlerai plus tard et dans quels cas il faut consulter car elle peut devenir dangereuse pour l’organisme.

Comment fonctionne la fièvre?

Nous avons des cellules qui sont chargées de défendre notre organisme. Elles secrètent des cytokines, des substances qui leur servent à communiquer entre elles et à lutter contre l’envahisseur.

Ces cytokines peuvent aussi lancer une alerte à l’hypothalamus afin qu’il augmente la température car certains virus comme celui de la grippe et d’autres se développent moins bien à la chaleur, ce qui permet à nos cellules tueuses de nous défendre. C’est pourquoi en dessous de 39º , il n’est pas conseillé de faire tomber la fièvre. Et si nous sommes fatigués, c’est le combat qui se passe dans notre corps qui nous fatigue et non la fièvre.

Chercher à lutter contre la fièvre revient à s’opposer aux processus de défense, autrement dit à contrecarrer les efforts curatifs mis en place spontanément par le corps dans un but d’autoguérison. La fièvre n’est pas une maladie, c’est un signal d’alerte en même temps qu’une arme puissante, contre l’inflammation.

Dans quel cas faut-il rester vigilant?

Chez les enfants de moins de 2 ans , la fièvre ne doit pas dépasser 39º, car leur système de thermo-régulation n’est pas encore bien régulé.

Chez le bébé il faut être très vigilant et consulter immédiatement. Ne pas hésiter à faire appel aux urgences au moindre doute. Attention aussi avec les personnes agées qui peuvent très vite se déshydrater et chez la femme enceinte chez qui une forte fièvre peut augmenter les risques de fausse couche.

La fièvre ne doit pas non plus durer des jours, car elle indique une infection et parallèlement il faut traiter l’infection avec des remèdes naturels et dans certains cas  faire appel à un médecin.

Il faut aussi être attentif si la fièvre arrive après un séjour sous les tropiques.

Dans les autres cas, il n’y a pas lieu de s’affoler. Chez l’adulte elle devient une menace pour le coeur au delà de 40,5º. Mais il est très rare que la fièvre monte aussi haut.

Que faire en cas de fièvre?

Découvrir le malade et le placer dans une pièce entre 19 et 20 º. Lui donner régulièrement à boire chaud ou à température ambiante. Poser un linge humide sur le front et renouveler fréquemment l’opération.

L’utilisation de certaines plantes en infusion aident à lutter contre la fièvre.

L’achillée-mille feuille : ouvre les pores et favorise la transpiration, qui est censée mettre un terme à la fièvre. Infusez 10 minutes 1 cuillère à thé dans une tasse d’eau bouillante, passez et laissez refroidir. Buvez-en une tasse et, si vous ne transpirez toujours pas, prenez-en une seconde.

La fleur de sureau : favorise aussi la transpiration. Elle combat aussi les symptômes associés au rhume et à la grippe, par exemple la surproduction de mucus. Ajoutez 2 cuillères à thé dans 1 tasse d’eau bouillante et laissez infuser 15 minutes. Passez et prenez-en trois fois par jour, aussi longtemps que durera votre fièvre.

Le rhizome de gingembre : favorise aussi la transpiration. Infusez 1/2 cuillères à thé de gingembre râpé ou émincé dans 1 tasse d’eau bouillante.

Le saule : aide à lutter contre les virus tout en soulageant les maux de tête, souvent associés à la fièvre. On utilise l’écorce, les chatons (fleurs) et les feuilles de l’arbre.


Il est intéressant d’associer d’autres plantes en rapport avec le problème. Le thym à qui j’ai consacré un article récemment est la plante idéal en cas d’infection.

L’homéopathie

Elle peut être d’une aide précieuse et facile à utiliser avec les enfants (on peut faire dissoudre les granules dans de l’eau et donner à boire  tout au long de la journée).

Les remèdes intéressants sont:

Ferrum phosphoricum 7 CH , en cas de fièvre modérée

Belladonna 9 CHquand la fièvre est élevée et débute brutalement suite à un refroidissement. Le patient est agité, transpire et a soif.

Aconit Napellus 7 CH, en cas de fièvre brutale, avec soif et sans transpiration.

Apis mellifica 9 CH, en cas de fièvre élevée, brutale et sans soif.

On prend 3 granules, 5 fois par jour et on espace progressivement les prises, une fois que l’état s’améliore.

Voilà quelques conseils, mais n’oubliez pas que la fièvre est une réponse naturelle de votre corps afin de vous aider à vous défendre, il est donc dommage de vouloir la faire tomber à tout prix.

Sophie Franciosi

Naturopathe Evolutive

Recette de citrons lacto-fermentés appelés aussi  citrons confits

https://youtu.be/CS5RyKc9sdQ

Pour un bocal de 1 litre

6 citrons impérativement Bio

Du sel naturel, sans additifs

Eau de source

Un bocal à fermeture hermétique

Instructions

1- Laver les citrons

2- Les entailler dans la hauteur comme pour les couper en quartier mais sans couper les extrémités pour que les citrons restent entiers.

3- Répartir 1 cuillère à soupe de gros sel dans les 4 fentes de chaque citron

4- Tasser les citrons dans le bocal

5- Recouvrir avec l’eau bouillie refroidie ou l’eau de source

6- Si nécessaire, mettre un poids pour éviter que les citrons ne remontent à la surface. Dans tous les cas, le matériau doit être résistant au sel et à l’acidité.

7- Au bout d’une semaine, vérifier que les citrons soient entièrement recouverts de liquide, si jamais rajouter de l’eau de source.

8- Laisser fermenter pendant 3 semaines à température ambiante et à l’abri de la lumière.Il est impératif d’utiliser une sel sans additif car cela risque de faire « tourner » les citrons et de les rendre immangeables

L’eau bouillie doit être impérativement refroidie, sinon vous risquez de tuer les microbes responsables de la fermentation !

Les aliments lacto fermentés sont vivants, donc cela pétille, cela peut déborder, c’est absolument normal !

On peut ensuite les mettre au réfrigérateur (mais ce n’est pas obligatoire, puisque la fermentation permet justement une conservation hors froid )

Ces citrons se conservent très longtemps sans problème. On obtient un produit vivant, très riche en probiotiques

Avantages de la lacto fermentation :

On dit que les citrons sont lactofermentés, car placés dans du sel ou de la saumure (eau+sel),le glucose est transformé en acide lactique.

Avec la lacto fermentation vivante, vous aurez des bactéries précieuses qui favorisent l’équilibre physiologique de la flore intestinale  donc un meilleur fonctionnement des intestins ce qui favorisera un bon état de santé.
De plus, elle augmente la teneur vitaminique des aliments en créant de nouveaux nutriments : vitamines (dont de la vitamine C, des vitamines du groupe B dont la B12, de la vitamine K et de la provitamine A), minéraux et oligo-éléments et en augmentant la quantité des lactobaciles (de bonnes bactéries naturelles).

Il est impératif d’utiliser une sel sans additif car cela risque de faire « tourner » les citrons et de les rendre immangeables

L’eau bouillie doit être impérativement refroidie, sinon vous risquez de tuer les microbes responsables de la fermentation !